Plus de 80 personnes ont été tuées lors des attaques menées par des rebelles présumés des Forces démocratiques alliées (ADF) dans la province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo (RDC).
Le bilan des victimes des attaques dans l’est de la RDC a atteint un sommet alarmant avec 41 nouvelles victimes déplorées vendredi, selon un porte-parole de l’armée congolaise. Les villages de Masala, Mapasana et Mahini ont été ciblés par des membres présumés des ADF, une milice islamiste d’origine ougandaise, connue pour ses exactions sanglantes dans la région.
Depuis mardi, une série d’attaques violentes a endeuillé plusieurs localités du Nord-Kivu. Parmi les incidents les plus marquants, 17 personnes ont été tuées dans le village de Masawu, tandis que cinq corps ont été retrouvés jeudi à Kabweli et Mamulese. Le même jour, six autres victimes ont été découvertes dans une rivière près du village de Mununze.
Vendredi, 13 corps supplémentaires ont été retrouvés à Makobu, portant à 82 le nombre total de morts en moins d’une semaine. Le bilan de samedi a confirmé la découverte de 42 corps à Masala, tous attribués aux actions meurtrières des ADF.
Malgré les opérations militaires conjointes menées par les armées de la RDC et de l’Ouganda depuis fin 2021, les exactions des ADF se poursuivent, semant la terreur parmi les populations locales. Les leaders de la société civile et les responsables locaux appellent à une intensification des efforts pour sécuriser la région et protéger les civils.