Lors de son passage sur l’émission « Sous la Lumière » diffusée sur Canal + ce mardi, la célèbre chanteuse béninoise Zeynab Habib s’est confiée sur plusieurs thématiques ayant rapport à sa carrière. L’occasion pour la diva d’évoquer la raison pour laquelle elle reste très attachée à la tradition.
Oloukèmi Zeynab Abibou était l’invitée du journaliste congolais Robert Brazza, sur l’émission qui met en lumière le talent des stars africaines. La diva de la musique béninoise a eu la chance de révéler d’autres dimensions de sa vie au public lors de cette conversation qui a duré 40 minutes.
Interrogée sur la raison pour laquelle elle reste très attachée à sa culture, la chanteuse de 47 ans originaire de Sakété, une ville située à une soixantaine de kilomètres de Cotonou a révélé sans langue de bois que c’est parce qu’elle aime les bonnes habitudes.
« C’est par rapport pas à ma génération. Je suis à miche-main entre l’ancienne génération et les jeunes. Beaucoup de personnes me disent tu ne vieillis pas. Je vieillis mais j’essaie de vieillir comme du bon vin. Je prends les bonnes habitudes, je ne veux pas que les bonnes habitudes se perdent. Ce sont des valeurs qu’on ne doit pas perdre. Quelques que soit ce qu’on devient aujourd’hui, je pense que les valeurs doivent se maintenir. C’est notre histoire, c’est notre vie », a indiqué la chanteuse.
Très souvent habillée en « Agbada » féminin tout comme elle l’a fait à cette rencontre, Zeynab qui a d’ailleurs révélé être quelqu’un de très spirituel a pris le soin d’expliquer qu’elle puise sa valeur dans la représentation et tout le respect qu’elle donne à sa culture, sa tradition.
« Depuis que j’ai commencé ma carrière, je ne me suis jamais dénudée. Pourtant, j’ai les atouts pour le faire, mais j’essaie de garder la ligne. J’ai toujours ressenti le besoin de me couvrir et j’ai trouvé en cet ensemble là une bonne façon de couvrir mon corps de la tête au pied. De respecter la tradition je trouve que c’est représentatif aussi de ce que j’ai envie de présenter », a-t-elle ajouté.