Joe Biden a affirmé, mercredi 23 mars, que l’utilisation de ce type d’armement par la Russie était « crédible ». Le président Joe Biden était en route mercredi pour l’Europe, où il s’efforcera de renforcer l’unité des Occidentaux et d’alourdir les sanctions contre la Russie.
Le président américain s’envole pour l’Europe, où un marathon diplomatique l’attend. Il participera à trois sommets internationaux jeudi à Bruxelles : celui de l’Otan, du G7 et de l’Union européenne. Interrogé par des journalistes alors qu’il quittait la Maison-Blanche mercredi sur le risque d’une attaque russe à l’arme chimique en Ukraine, le président Biden a jugé qu’il s’agissait d’une «menace crédible».
Au bout de presqu’un mois de conflit, les forces russes ne contrôlaient mercredi ni la capitale Kiev, ni la grande ville portuaire stratégique de Marioupol, dans le sud, mais poursuivaient d’intenses bombardements sur plusieurs villes. Joe Biden, à l’occasion de son déplacement en Europe, se joindra donc «à nos alliés pour imposer de nouvelles sanctions à la Russie et renforcer les sanctions existantes», afin d’éviter que Moscou ne les contourne, a dit Jake Sullivan.
Le président américain va aussi «travailler avec les alliés sur des ajustements de long terme» concernant la présence de l’OTAN en Europe de l’Est, a poursuivi le conseiller à la sécurité nationale. Il annoncera par ailleurs «une action commune pour renforcer la sécurité énergétique de l’Europe» et dévoiler «des contributions supplémentaires américaines» pour les actions humanitaires en Ukraine et pour l’accueil des millions d’Ukrainiens ayant fui la guerre, a signalé son conseiller. Vendredi et samedi, Joe Biden se rendra en Pologne, pays allié au sein de l’OTAN, et aussi première destination pour la majorité des millions d’Ukrainiens fuyant la guerre.