Les États-Unis annoncent 400 millions de dollars (377 millions d’euros) d’aide militaire supplémentaire pour l’Ukraine. Elle devrait notamment contenir des munitions pour les lance-roquettes multiples HIMARS.
Le Secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a annoncé vendredi un nouveau paquet de soutien militaire à l’Ukraine dans le cadre de sa guerre avec la Russie. M. Blinken a indiqué que le dernier paquet s’élevait à 400 millions de dollars et comprenait davantage de munitions pour les HIMARS et les obusiers fournis par les États-Unis, des munitions pour les véhicules de combat d’infanterie Bradley, des ponts lancés par des véhicules blindés, des munitions et des équipements de démolition, ainsi que d’autres éléments de maintenance, de formation et de soutien.
« La Russie seule pourrait mettre fin à sa guerre aujourd’hui. Jusqu’à ce qu’elle le fasse, aussi longtemps qu’il le faudra, nous resterons unis avec l’Ukraine et renforcerons son armée sur le champ de bataille afin que l’Ukraine soit dans la position la plus forte possible à la table des négociations », a déclaré M. Blinken. Cette annonce coïncide avec la visite à la Maison Blanche du chancelier allemand Olaf Scholz qui s’est engagé, jeudi, à massivement renforcer sa capacité de production de munitions et d’équipements militaires pour répondre aux défis sécuritaires posés par l’agression russe de l’Ukraine.
Des obus payés par l’UE
Les pays de l’Union européenne sont appelés à allouer, lors de leur réunion du 7 mars, un milliard d’euros pour honorer leur engagement à fournir « en urgence » les munitions réclamées par les forces armées ukrainiennes.
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell préconise de consacrer un milliard d’euros de la dotation de la Facilité européenne pour la paix (FEP), le fonds utilisé pour les achats et la fourniture d’armements à l’Ukraine, à l’achat d’obus de 155 mm utilisés par l’artillerie ukrainienne. Ce financement permettrait de livrer rapidement 250 000 obus de 155 mm vendus 4 000 euros pièce, selon les indications des experts à Bruxelles.
Au lieu de nourrir cette guerre on peut tout simplement arrêter