Les homosexuels du Togo ont, désormais, du souci à se faire. C’est, du moins, ce qui ressort d’une récente sortie de Christian Trimua, ministre togolais des Droits de l’homme, faisant la vulgarisation de la Constitution, du Code des personnes et de la famille, et du Code pénal.
L’homosexualité est une pratique, qui est répandue dans plusieurs pays, surtout, en Occident, où elle est, même, légalisée. Dans plusieurs pas d’Afrique, en l’occurrence, le Togo, la pratique de tout acte, contre-nature, dont l’homosexualité, est réprimandée par les textes de loi, en vigueur.
En effet, selon les informations de Togo Daily News, qui rapporte un communiqué du ministre togolais des Droits de l’homme, Christian Trimua, désormais, tout homosexuel encourt une peine de 3 ans de prison ferme. L’autorité ministérielle précise que, dans la Constitution togolaise, l’homosexualité n’est pas un droit de l’homme ; ce qui, au contraire, est un droit de l’homme, explique le ministre, c’est le droit à la vie sexuelle.
Donc, dans la droite ligne du respect scrupuleux de la Constitution togolaise, tout personne gay, lesbienne, bisexuelle et transgenre ne sera pas reconnue, comme un citoyen togolais. Les personnes, qui se livrent à de tels actes, sont dans l’illégalité et sont punies de 3 ans de prison ferme.
Le sieur Trimua tient à rappeler que le Code des personnes et de la famille définit le mariage, comme l’union d’un homme à une femme. En outre, conclut Trimua, le Code pénal incrimine tous les actes, contre-nature, entre les individus de même sexe.
La sortie du ministre togolais des Droits de l’homme, sur ce dossier, hautement, sensible, relance le débat sur le mariage pour tous, quand on sait que, dans plusieurs pays du monde, l’union, entre des personnes de même sexe, est légalisée.
Pour rappel, l’année dernière, le pape François avait, également, à la faveur d’une allocution, demandé que les homosexuels puissent être, dignement, traités, étant, eux, aussi, des enfants de Dieu.
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