En Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, plaide pour le retour des pays de l’AES au sein de la CEDEAO lors de sa rencontre avec le président John Dramani Mahama à Abidjan.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a réitéré son engagement en faveur de l’unité régionale. À l’occasion de la visite du président ghanéen John Dramani Mahama, le 5 mars 2025 à Abidjan, il a lancé un appel pressant aux pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) pour leur réintégration dans la CEDEAO.
« L’avenir des peuples ouest-africains dépend de notre solidarité collective », a affirmé Alassane Ouattara, insistant sur la nécessité d’une réponse coordonnée face aux défis sécuritaires et humanitaires.
Adoptant une posture pragmatique, le président ivoirien a souligné l’importance d’un soutien accru à ces pays pour répondre à leurs besoins humanitaires et sécuritaires. « Il est impératif d’apporter une assistance concrète à nos frères afin qu’ils surmontent ces défis », a-t-il déclaré lors du point de presse conjoint avec son homologue ghanéen.
La Côte d’Ivoire et le Ghana ont également convenu de renforcer leur coopération en matière de sécurité et de défense, dans le but de préserver la paix et la stabilité en Afrique de l’Ouest, face aux menaces croissantes du terrorisme et de la piraterie maritime. De plus, Alassane Ouattara a confié une mission de médiation à John Dramani Mahama. « Nous comptons sur vous, Monsieur le président, pour entamer des discussions avec ces pays frères et les convaincre de revenir au sein de la CEDEAO », a-t-il déclaré.
De son côté, le président Mahama s’est engagé à mener cette médiation avec diligence, rappelant les liens historiques et culturels qui unissent les peuples ivoirien et ghanéen. Il a souligné que la coopération transfrontalière demeure essentielle pour le développement économique et la stabilité régionale.
Cette déclaration intervient après la décision du Mali, du Burkina Faso et du Niger de quitter l’organisation régionale.