Le gouvernement tchadien a décidé de l’interdiction formelle du port d’armes à feu dans la ville de N’Djaména à partir du 11 décembre 2021. Selon l’arrêté ministériel, les permis de port d’armes à feu et les badges, en cours de validité, sont également suspendus.
L’insécurité a pris de la hauteur à N’Djamena. Les cas d’agressions et assassinats se multiplient dans la capitale, malgré l’arrestation de plusieurs suspects. Ce contexte sécuritaire qui devient préoccupant pour être la cause à la base du nouvel arrêté du ministre tchadien de la Sécurité publique, Souleyman Abakar. D’après son arrêté, le port d’armes à feu est « strictement » interdit dans la ville de N’Djaména à partir du 11 décembre 2021. Les permis de port d’armes à feu et les badges, en cours de validité, sont également suspendus.
Exceptionnellement, rapporte l’agence anadolu, les gardes du corps du président du Conseil militaire de transition (CMT), du vice-président du Conseil militaire de transition, du Premier ministre de transition, du président du Conseil national de transition (CNT), les diplomates, les généraux et les magistrats sont autorisées à porter les armes à feu. Sont aussi concernées par cette dérogation, les forces de défense et de sécurité « en mission officielle ou en service commandé », selon l’arrêté du ministre de la Sécurité.