Alors qu’il a déploré la situation de coup d’état dans la partie ouest de l’Afrique lors de sa sortie du lundi dernier, le président Candide Azannaï appréciant la situation dans son pays a fait savoir que le président Patrice Talon a plongé le Bénin dans un régime de coups d’État permanents.
Au cours de sa sortie de ce lundi, le président du parti politique Restaurer l’Espoir a semblé dire que le Bénin depuis un moment a un nouveau statut politique. Pour présenter ce nouveau statut politique, l’ancien ministre de la défense va se référer à un pan de déclaration de Joe Biden le 06 Janvier dernier.
« Il ne s’agit pas de s’enliser dans le passé, il s’agit de s’assurer que le passé n’est pas oublié. C’est la seule voie. C’est le seul moyen de progresser. C’est ce que les grands pays font : ils n’enterrent pas la vérité, ils l’affrontent… »Joe BIDEN. S’appuyant sur ces propos, Candide Azannaï estime que personne n’a donc le droit d’enterrer la vérité.
« La vérité au sujet du statut politique actuel de notre pays, c’est que la République du Bénin, jadis modèle et nation pionnière de la Démocratie en Afrique, a été noircie par un pouvoir, violent, opaque, un déni de l’Etat de droit où sévissent, l’exclusion absolue de l’opposition politique, la confiscation du pouvoir législatif, le tripatouillage de la constitution, le prolongement sectaire de la durée du mandat présidentiel et l’exercice du pouvoir personnel« .
Un régime de coups d’État permanents
Dans sa peinture de l’état actuel du Bénin, Candide Azannaï pense que le Bénin est victime de coups d’état permanents. Contrairement à la situation dans certains pays de la sous région, où les militaires quittent les casernes pour prendre le pouvoir, le président de Restaurer l’Espoir estime que le Bénin est dans une situation de coups d’État institutionnelle permanents.
« La vérité est que Patrice Talon a plongé la République du Bénin dans un régime de coups d’Etat permanents par recours à une batterie variée de coups de force institutionnels…« , indique Candide Azannaï
Selon Candide Azannaï, toutes les documentations sérieuses concluront que le pouvoir dit de la rupture s’est imposé par coups d’État multiples.