Mercredi 17 mai, le parti d’opposition taïwanais Kuomintang a annoncé la désignation du maire de Nouveau Taipei, Hou Yu-ih, comme son candidat pour l’élection présidentielle prévue en janvier 2024. Ce choix stratégique met en évidence les liens étroits entre le Kuomintang et Pékin, suscitant des questions sur l’avenir des relations sino-taïwanaises.
Le paysage politique taïwanais est en ébullition alors que le parti d’opposition Kuomintang a franchi une étape cruciale en désignant son candidat à la prochaine élection présidentielle. Mercredi, le maire de Nouveau Taipei, Hou Yu-ih, a été officiellement choisi pour représenter le parti pro-Pékin lors de la course à la présidence en janvier 2024.
Cette nomination est perçue comme un geste significatif, soulignant les liens étroits entre le Kuomintang et le gouvernement chinois. Hou Yu-ih est considéré comme un politicien pragmatique, ayant précédemment occupé des postes gouvernementaux et une position de maire populaire. Sa sélection en tant que candidat présidentiel du Kuomintang renforce l’influence de Pékin sur le parti, ce qui soulève des interrogations quant à l’avenir des relations entre Taïwan et la Chine continentale.
Les relations sino-taïwanaises ont toujours été complexes, marquées par des différents politiques, économiques et territoriaux. Taïwan est considérée par la Chine comme une partie intégrante de son territoire, tandis que l’île considère son indépendance comme acquise. Ces divergences ont entraîné des tensions persistantes, notamment en matière de commerce et de sécurité régionale.
La désignation de Hou Yu-ih comme candidat à la présidence par le Kuomintang, un parti traditionnellement pro-Pékin, pourrait potentiellement remodeler l’équilibre politique à Taïwan. Certains analystes estiment que cela pourrait renforcer la position des partisans d’un rapprochement avec la Chine continentale, tandis que d’autres s’inquiètent d’une possible érosion de l’identité et de l’autonomie taïwanaises.