Pour le second sommet Russie-Afrique qui aura lieu les 27 et 28 juillet à Saint-Pétersbourg, «Les États africains ont été soumis à une pression sans précédent» de la part des Occidentaux concernant leur participation, affirme le Kremlin. Selon LSI Africa, 38 des 54 pays africains n’ont pas envoyé leurs dirigeants au sommet.
La venue ou non des chefs d’Etat du continent à Saint-Pétersbourg, les 27 et 28 juillet, a été jusqu’à la dernière minute l’objet de pressions et de négociations de la part de chacun des deux camps. Ce 25 juillet 2023, les autorités russes ont accusé les Occidentaux de soumettre les pays africains à une « pression sans précédent » pour les dissuader de prendre part au « Deuxième Sommet Russie-Afrique pour la paix, la sécurité et le développement ».
«Pratiquement tous les États africains ont été soumis à une pression sans précédent de la part des États-Unis. Les ambassades françaises n’ont pas été inactives (…) et d’autres missions occidentales tentent d’empêcher ce sommet d’avoir lieu», a déclaré aux journalistes le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
49 délégations africaines ont confirmé leur participation, dont environ la moitié seront représentées par leur chef d’État ou de gouvernement, a déclaré le diplomate russe Alexander Polyakov, rapporté par LSI Africa. Un chiffre bien loin de ce qu’espérait le patron du Kremlin. Selon toujours la même source, 38 des 54 pays africains n’ont pas envoyé leurs dirigeants au sommet.
Seuls 16 pays seront représentés au niveau des chefs d’État, a déclaré mardi le conseiller présidentiel Yuri Ushakov. Dix autres États africains ont envoyé leurs premiers ministres au sommet de Saint-Pétersbourg. Près de la moitié des participants au sommet ont envoyé des délégations de niveau inférieur : 16 d’entre elles sont dirigées par des vice-premiers ministres et des ministres, et cinq par de simples ambassadeurs. Cinq États africains ont refusé de participer au sommet.