Samedi 1ier mai, la chambre basse du Parlement somalien, a voté à l’unanimité pour le retour à l’accord de septembre et a annulé la prolongation controversée du mandat du président Mohamed Farmajo.
Face à la pression de l’opposition et de la société civile, le président somalien Mohamed Farmajo, s’est remis en cause et a opté pour le dialogue. Face aux 140 parlementaires dans l’après-midi du samedi 1ier mai, il leur a demandé de procéder à l’annulation de l’extension de son mandat de deux ans, qui a pris fin le 8 février dernier ; et de permettre un retour aux discussions ainsi qu’à l’accord du 17 septembre dernier.
« L’accord du 17 septembre est approuvé une fois de plus » a lancé le président du parlement somalien, Mohamed Mursal Abdirahman samedi. Cet accord, adopté par le gouvernement fédéral et cinq Etats semi-autonomes, ouvre officiellement la voie à l’organisation de nouvelles élections dans ce pays.
Dans son discours, Mohamed Farmajo, a annoncé qu’il va déléguer la supervision du processus électoral à son Premier ministre, Mohamed Hussein Roble, pour « que les élections se déroulent dans une atmosphère stable et de paix ». Une décision très attendue par l’opposition qui le traite de « dictateur » et d’être un frein pour la tenue des élections, telle prévue par la constitution.
Pour rappel, la tension était à son comble depuis l’extension de deux ans, du mandat du président Mohamed Farmajo, qui devrait prendre fin le 8 février dernier. Cette semaine, des heurts entre l’opposition et l’armée fédérale, ont fait au moins 3 morts et des blessés.