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AccueilNews - InfosPolitique"Si quelqu'un conteste, il n'a qu'à  voir le 'Fadà¹' trouvé", Kakpo Mahougnon sur le Tofa 2024

« Si quelqu’un conteste, il n’a qu’à  voir le ‘Fad๒ trouvé », Kakpo Mahougnon sur le Tofa 2024

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Le collège de Bokonon choisi par le gouvernement pour la consultation. officielle du fâ a interrogé l’oracle le mercredi 10 Janvier. Selon l’interprétation du signe « Sa-Aklan » sorti, il y a une promesse de bonheur pour tous les Béninois en 2024. Une interprétation jugée politique sur les réseaux sociaux.

Selon certains commentaires sur les réseaux sociaux, le gouvernement après avoir contrôlé toutes les institutions de la République, a décidé aussi de contrôler « l’invisible ». Les auteurs de ce commentaire sur la première interprétation du signe Sa-Aklan révélé par Kakpo Mahiugnon, doutent de la sincérité de cette interprétation.

Pour certains, cette consultation est celle de la mouvance, en opposition au tofa 2024 fait en Novembre dernier à Zakpota et qui serait attribué à l’opposition. Selon la consultation de Zakpota, les béninois ont actuellement du mal à joindre les deux bouts parce que le fruit des efforts commun est pris en otage par un seul individu. Mais le tofa de Zakpota rassure néanmoins : l’individu va se convertir et il y aura du bien-être pour tous.

Ainsi dans l’opinion, le tofa est désormais politisé. En conséquence, l’égrégore béninois serait gouverné en 2024 par deux signes différents. Celui sorti de la consultation de Zakpota et celui révélé par Kakpo Mahougnon à Ouidah. Des commentaires qui laissent indifferent l’ancien ministre de l’enseignement secondaire, qui invite ceux qui ont des connaissances sur cette science divinatoire, à aller faire des vérifications.

Si quelqu’un conteste, il n’a qu’à voir le fadu (signe) trouvé…

Pour l’ancien ministre de l’enseignement secondaire, Kakpo Mahougnon, le fâ est une science et ne saurait être considéré comme un instrument politique.

Pour l’universitaire, si quelqu’un conteste les prédictions du tofa 2024 (le tofa officiel, celui de Ouidah), il n’a qu’à aller voir le fadu. Pour Kakpo Mahougnon, le fâ est une science exacte qui s’étudie. Chaque individu qui s’est formé peut interpréter les signes.

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L’ancien ministre de l’enseignement secondaire invite donc ceux qui le peuvent d’aller voir le signe sorti après consultation pour savoir si ce que le collège de Bokonon a dit après consultation est une invention.

L’absence remarquée de Koffi Aza, l’autre polémique

Membre du collège de Bokonon installé par le gouvernement pour la consultation du tofa 2024, le professeur David Koffi Aza a brillé par son absence à Ouidah.

Une absence vite interprétée par certains comme un désaccord sur ce qui veut être fait à Ouidah. Sur cette absence, Mahugnon Kakpo a d’abord salué le professeur qui près de deux décennies a présidé cette consultation.

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A croire l’ancien ministre, David Koffi Aza aurait eu un empêchement à la dernière minute, « cela arrive à tout le monde », confie-t-il au micro de Crystal News.

Une explication qui, loin de rassurer l’opinion, a plutôt renforcé le soupçon de désaccord qui aurait caractérisé le fonctionnement du comité de Bokonon mis sur pieds par le gouvernement et présidé par Kakpo Mahougnon.

Il faut préciser que contrairement aux éditions passées, c’est le professeur Kakpo Mahougnon qui a joué le rôle précédemment joué par son collègue David Aza.

Selon lui, son collègue Aza a présidé déjà le tofa pendant près de deux décennies et son absence ne doit pas faire objet de polémiques d’autant plus que sa présence n’est pas indispensable à la consultation.

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