Le séisme qui a frappé le sud-est de la Turquie et le nord syrien au début de la semaine a fait près de 20.000 morts, selon de derniers bilans qui ne cessent d’augmenter. Un premier convoi d’aide est entré dans les zones rebelles du nord de la Syrie.
Le séisme qui a frappé le sud-est de la Turquie et le nord syrien au début de la semaine a fait près de 20.000 morts, selon les derniers bilans qui ne cessent d’augmenter, alors qu’un premier convoi d’aide est entré dans les zones rebelles du nord-ouest de la Syrie jeudi, au quatrième jour après la catastrophe. Le séisme a fait au moins 19.863 morts, selon les derniers bilans officiels, dont 16.546 en Turquie et 3.317 en Syrie.
Pour la Turquie, il s’agit du pire bilan depuis le séisme de 1999, d’une magnitude de 7,4 et qui avait fait 17.000 morts dont un millier à Istanbul. Selon l’agence Fitchles, les dégâts économiques pourraient atteindre 4 milliards de dollars.
L’Organisation des Nations Unies (ONU) a appelé ce jeudi « à ne pas politiser » l’aide à la population syrienne durement frappée par les séismes du début de la semaine. De leurs côtés, les États membres de l’UE ont exprimé leur « solidarité » avec le peuple turc. « L’UE et ses membres sont pleinement solidaires des peuples turc et syrien face à cette tragédie […] Nous sommes prêts à intensifier notre soutien en étroite coordination avec les autorités turques », indique ce courrier rédigé lors d’un sommet des Vingt-Sept à Bruxelles, au début duquel les dirigeants européens ont observé un moment de silence pour les victimes du séisme.