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Sanctions diplomatiques: Assimi Goïta répond à la CEDEAO

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Le Mali dit avoir pris acte du communiqué final du sommet extraordinaire de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), tenu à Accra, au Ghana, le dimanche 7 novembre et regrette les décisions prises par l’organisation lors de cette assise, selon un communiqué officiel de Bamako.

Après la Guinée, dont le chef de la diplomatie a apporté une réponse aux sanctions entérinées de la CEDEAO à l’encontre de son pays, le Mali aussi vient de réagir. Dans un communiqué publié dans la nuit du lundi 8 au mardi 9 novembre 2021, le pays dirigé par le Colonel Assimi Goïta a indiqué avoir pris acte du « communiqué final de la 3eme session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etats et de Gouvernement de la CEDEAO sur la situation au Mali et en Guinée, tenue le 7 novembre à Accra.

Le document exprime également le regret du Mali quant aux décisions prises par la CEDEAO. « En ce qui concerne le Mali, le Gouvernement regrette les décisions prises lors de ce sommet qui ne tiennent pas suffisamment compte des aspirations profondes du peuple malien et des efforts déployés au quotidien par les autorités de la transition pour relever les défis multiformes auxquels le pays est confronté et pour une stabilité durable« .

Toutefois, Bamako réitère sa volonté de poursuivre le dialogue avec la CEDEAO en vue de permettre la tenue d’élections libres et crédibles dans les meilleurs délais et conditions d’organisation.

Le Mali s’affirme, la CEDEAO tenace !

La pomme de discorde entre la CEDEAO et le Mali s’articule autour de la date fixée pour la présidentielle. Dans son communiqué final, publié dimanche soir, la CEDEAO a déclaré avoir reçu une note du Mali dans laquelle les autorités du pays ont clairement signifié leur volonté de reporter l’élection présidentielle.

Cependant, les dirigeants de la sous-région, ont réitéré leur ferme opposition à tout report d’élections devant permettre au retour à un pouvoir civil à Bamako, après la chute du président Ibrahim Boubacar Keita. La CEDEAO a également pris des sanctions individuelles contre les autorités militaires au pouvoir à Bamako. Parmi les sanctions, figure l’interdiction de voyage et le blocage des comptes bancaires.

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Le Mali est tombé aux mains des militaires depuis le mardi 20 août 2020, date à laquelle, le colonel Assimi Goïta et ses éléments ont renversé le président Ibrahim Boubacar Keita, suite à une mutinerie sanglante au camp militaire de Kati, situé à quelques kilomètres de Bamako, la capitale du Mali.

Neuf mois plus tard, les militaires ont également destitué les autorités civiles portées au sommet de la transition politique du pays, à savoir le président Bah N’Daw et son premier ministre Moctar Ouane. Un deuxième coup d’État qui a fait écho dans l’espace CEDEAO, suscitant la colère de l’organisation sous-régionale qui peine à trouver la meilleure formule face au caractère intransigeant du patron de la junte militaire Assimi Goïta.

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