Les combats ont repris dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) entre l’armée et les rebelles du M23. Dans la foulée, les deux parties s’accusent mutuellement de violer le cessez-le-feu en cours.
La trêve imposée par le sommet des chefs d’Etat à Nairobi de la communauté des Etats de l’Afrique de l’Est, qui ont récemment voté des résolutions contre les groupes armés qui déstabilisent l’Est congolais est désormais passée aux oubliettes. Les échanges de tirs ont repris entre l’armée congolaise et les rebelles du M23.
Les deux parties s’accusent mutuellement de violer le cessez-le-feu. « Vers 3h20’’, 03 de nos positions à Rwanguba, Rangira et Muhibira, ont été attaquées simultanément par le M23 et ses alliés de l’armée rwandaise », a déclaré à l’Agence Anadolu, le porte-parole de l’armée congolaise dans la région, le lieutenant-colonel Guillaume N’djike. De son côté, le M23 accuse l’armée congolaise d’avoir lancé des offensives simultanées sur plusieurs de ses positions.
Dans leur déclaration à Nairobi, sur la situation sécuritaire à l’Est de la RDC, les chefs d’Etat de l’Afrique de l’Est ont imposé une trêve dans la région et se sont convenus à déployer une force régionale pour aider l’armée congolaise à combattre les groupes armés présents dans la région, dont le M23 qui a pris le contrôle de la cité de Bunagana, près de la frontière avec l’Ouganda. Ce groupe armé contrôle aussi plusieurs localités dans l’Est de la RDC et est accusé d’être soutenu militairement par le Rwanda. Une accusation que Kigali rejette fermement.