Au moins dix (10) combattants du groupe armé Forces démocratiques alliées (ADF) ont été tués et six (06) autres ont été capturés dans une offensive de l’armée au nord-est de la République Démocratique du Congo (RDC).
L’armée congolaise poursuit ses opérations de sécurisation du territoire à l’Est du pays, fortement menacé par les attaques terroristes de plusieurs groupes armés. Dans un communiqué, l’armée a annoncé avoir tué dimanche 14 août, une dizaine de combattants ADF et capturé 06 autres, dont deux enfants.
« Nos hommes ont mené des opérations dimanche dans la région de Boga et Mitego contre les ADF dans le territoire d’Irumu. Il y a eu contact avec l’ennemi. Nous avons neutralisé dix éléments ADF et leurs supplétifs », a déclaré le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole de l’armée en Ituri.
D’après la même source, les Forces armées de la RDC (FARDC) ont également capturé « six ADF, dont deux enfants de moins de dix ans de nationalité ougandaise et congolaise ».
Les Allied Democratic Forces (ADF ou ADF-Nalu), en français « Forces démocratiques alliées », sont un groupe armé ougandais regroupant des mouvements d’opposition au président Yoweri Museveni fondé en 1995. L’organisation s’est depuis lors déplacée en République démocratique du Congo.
Essentiellement composé d’islamistes du mouvement tabligh, l’ADF-Nalu est dirigé de 2007 à son arrestation en 2015 par Jamil Mukulu, un chrétien converti à l’islam, puis par Musa Seka Baluku. Selon plusieurs estimations, les ADF sont composées de 300 à 600 combattants. Les ADF sont affiliées à l’organisation État islamique depuis 2017. En RDC, ils sont très actifs dans l’Est du pays, malgré l’état de siège, et entre fréquemment en confrontation avec l’armée congolaise.