Le parti Union Progressiste (UP) a entamé sa mue avec le départ du président Bruno Amoussou remplacé par un jeune acteur politique en la personne du professeur Joseph Djogbénou. Ce rajeunissement du parti baobab ne s’est pas arrêté au patriarche. Les anciens président Mathurin Coffi Nago et Antoine Idji Kolawolé ont été aussi mutés à des postes consultatifs et remplacés par du sang frais.
Le nouveau président du parti Union Progressiste, le professeur Joseph Djogbénou a entamé un rajeunissement progressif du parti dont il tient désormais les rênes. Ainsi, au cours du conclave du samedi dernier qui s’est soldé par le départ à la retraite politique du président Bruno Amoussou, deux autres vétérans ont été remplacés aussi à la tête de leur coordination.
Il s’agit des anciens présidents de l’assemblée nationale, Antoine Idji Kolawolé qui a cédé sa place de coordonnateur départemental du plateau. Il a été remplacé par le député Louis Dossou.
Au niveau de la coordination départementale du Mono, l’ancien Président de l’Assemblée nationale Mathurin Coffi Nago a été remplacé par un autre jeune militant du parti UP.
De même, l’ancien ministre et ancien président de la cour suprême, Abraham Zinzindohoué n’est plus le 2e vice-président chargé de la formation du parti Union Progressiste. Il a été aussi remplacé par le député Gérard Gbénonchi.
A travers ces mutations, il transparait clairement que le nouveau président du parti veut travailler avec la nouvelle génération d’acteurs politiques qui sont encore imprégnés des réalités du moment et non avec des vieux qui ont fait leur temps et n’ont plus rien à prouver sur le terrain.
Ces anciens politiciens sont d’ailleurs affectés dans des instances où il pourront être consultés au besoin pour faire profiter de leurs expériences à la nouvelle génération d’acteurs politiques.