En réaction à l’absence du contrôle de l’action gouvernementale à l’Assemblée nationale, le Mouvement Populaire de Libération (MPL), une fois au Parlement, envisage de renforcer la démocratie béninoise par une disposition encore inexistante au bénin : « la Motion de censure ».
Le programme de législature du parti d’opposition Mouvement populaire de libération (Mpl) veut innover dans la démarche pour le contrôle de l’action gouvernementale à l’Assemblée nationale, s’il parvient à se faire représenter au Parlement béninois. Il s’agit du vote d’une motion de censure contre les acteurs gouvernementaux pour provoquer leur démission du Gouvernement.
« Il s’agira, à travers la présente démarche, de mettre à la disposition du parlement des mesures coercitives pour démettre un acteur gouvernemental de son poste en cas de manquement ou de faits graves contraires aux normes établies ou aux standards » peut-on lire dans le programme dudit parti qui déclare que « depuis des années, le contrôle de l’action gouvernementale est mis sous éteignoir à l’Assemblée nationale ».
« En proposant une telle approche, le MPL entend mettre fin aux combines politiques suicidaires à la gouvernance orthodoxe. Face à la soif démocratique exprimée par les populations depuis la transition politique d’avril 2016, le MPL se porte garant et en vrai bouclier de l’avènement d’un Parlement nouveau, source tangible de l’expression populaire. Un Parlement libre, démocratique, inclusif reflétant la diversité politique nationale qui assure véritablement ses missions et offre des garanties de protection aux citoyens pour leur plein épanouissement. « déclare le parti d’opposition qui affiche une ferme volonté à marquer une rupture avec l’actuel système.