L’avocat français Antoine Vey ne poursuivra pas le procès à côté des autres membres du collège d’avocats qui s’est constitué pour la défense de Reckya Madougou. Après une prise de bec avec le président de céans, il estime que la juridiction d’exception n’est pas indépendante et quitte la salle d’audience. Il a décidé de suivre désormais en spectateur le procès.
Démarré à la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme depuis 9 heures, le procès de l’ancien ministre Reckya Madougou se poursuit sans son avocat français. Ce dernier fait son exception de nullité de la procédure contre sa cliente.
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Mais le ton monte entre lui et le président de céans, le magistrat Guillaume Lally. « Vous avez cinq minutes pour finir. Nous n’avons pas à faire cela toute le journée », martèle ce dernier à Antoine Vey. L’avocat français réplique qu’il ne fera pas cinq minutes. Dénonce la partialité de la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme, enlève sa toge et quitte la salle d’audience.
« J’ai tenu à ne pas participer à la suite de ce procès dont le dénouement m’apparait inscrit à l’avance », a confié l’avocat inscrit au barreau français.
Combien de Français se font défendre par des avocats Béninois ?