Après l’arrivée de Monsieur Alain Gnonlonfoun à la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme, le procès qui a été suspendu après le constat de son absence a repris à 11 H 43 minutes. A midi, l’Agence Judiciaire du Trésor (AJT) fut convoquée à la barre. Me Robert Dossou, membre du collège d’avocats constitué pour défendre Joël Aïvo et son comptable protesta.
Selon le doyen de l’avocat du collège qui s’est constitué au profit des accusés Joël Aïvo et Alain Gnonlonfoun, l’agence judiciaire du trésor n’a pas le droit de se constituer en partie civile. Il demande à la cour que « acte lui soit pris ».
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Mais il sera rassuré par le ministère public. Il ne s’agit pas d’une constitution de partie civile. Selon le ministère public, le rôle de l’AJT dans le procès sera connu au cours des étapes de débats. Me Robert Dossou proteste. Pour lui la nature de chaque partie se précise toujours à l’ouverture d’une procédure. La présidente de céans va finir par lâcher que l’AJT est là en tant que représentant de l’Etat. Le ministère public va préciser qu’elle est là en tant que sachant.
Avant la convocation à la barre de l’agence judiciaire du trésor, les différents co-accusés ont été convoqués à la barre pour la formalité de présentation d’identité.
Précisons que la défense du professeur Joël Aïvo et de son comptable est assurée par un collège d’avocats constitués de Me Robert Dossou, Me Nadine Dossou Sakponou, Me Elvis Didè, Me Eliane Adoté Eguéh, Me Carlos Agossou et Me Jacques Bonou.
Robert Dossou! Un traître