Convoqué à la barre après la déclaration de son frère Boni Sarè Issiakou, le seul militaire arrêté dans le dossier, Ibrahim Bachabi ni son implication dans un quelconque projet de déstabilisation de l’Etat, affirme qu’il ne s’explique même plus comment il a réussi à louer son treillis et son arme avant de se confondre en excuse devant la cour.
Militaire en fonction à l’hôpital des armées de Ouidah, l’Adjudant Ibrahim Bachabi dans sa déposition a fait savoir que c’est frère Boni Sarè Issiakou qui l’a approché pour louer son treillis pour escroquer un certains Arnaud Houédanou.
A lire aussi: CRIET; Procès Joël Aïvo: la thèse de coup d’Etat évoquée par la présidente de céans …
Le jeune militaire qui affirme devant la cour n’avoir joué aucun rôle sinon celui de louer son équipement militaire pour le projet d’escroquerie, indique qu’il a reçu au total une somme de 340.000 FCFA.
Il aurait été déjà joint par son frère pour revenir chercher ses équipements mais il lui a promis venir les chercher après les élections. Mais le 10 Avril, il a été arrêté. « Je ne sais pas ce qui m’a poussé à lui remettre mon treillis. C’était comme du charlatanisme. Je lui ai remis ça avant de regretter« , a laissé entendre Ibrahim Bachabi.
Le militaire reconnait néanmoins qu’il ne connait pas Joël Aïvo ni son comptable et n’a jamais été en contact avec eux. Pour ce qui est de Gilbert Zinsou et de Arnaud Houédanou, Ibrahim Bachabi affirme que son frère Boni Sarè Issiakou ne l’a jamais présenté à ces messieurs.