Au début du mois de février, un ministre ivoirien a déclenché une polémique en remettant en question les origines du président du PDCI, Tidjane Thiam. Peu après, quatre individus se revendiquant comme militants du parti ont engagé une procédure visant à le destituer.
Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Tidjane Thiam, a été la cible d’attaques mettant en cause sa nationalité. Son avocat dénonce des « manœuvres » et des « mensonges » dirigés contre son client, qui se prépare activement à se porter candidat pour les élections présidentielles en octobre 2025.
« Plus sa popularité grandit, plus les manœuvres, les mensonges et les menaces se multiplient », a déclaré Me Mathias Chichportich dans un communiqué transmis à l’AFP. Il dénonce des tentatives manifestes de l’écarter, allant jusqu’à remettre en cause sa nationalité ivoirienne.
L’avocat a notamment pointé du doigt une récente tentative de destitution de son client de la présidence du PDCI. La semaine dernière, quatre individus se présentant comme des militants du parti avaient en effet saisi la justice pour faire annuler l’élection de Tidjane Thiam, qui s’était tenue en décembre 2023. Les plaignants soutenaient que l’ancien dirigeant du Crédit Suisse ne remplissait pas les conditions requises par les statuts du parti, qui stipulent que son président doit être ivoirien.
Cependant, comme l’a confirmé Me Chichportich, ces derniers ont finalement retiré leur plainte le dimanche 23 février. Il qualifie cette action de « sans fondement » et estime que la Côte d’Ivoire mérite un débat politique plus sain, loin des calomnies et des accusations infondées. Il a également affirmé que Tidjane Thiam prendra toutes les dispositions nécessaires pour garantir que le peuple ivoirien puisse s’exprimer dans un cadre démocratique, libre et transparent.