À l’approche de l’élection présidentielle prévue en octobre, le gouvernement camerounais a mis en garde contre tout trouble à l’ordre public, promettant des mesures sévères contre ceux qui tentaient de perturber le processus électoral, selon des sources officielles.
Lors d’une conférence de presse mardi à Yaoundé, le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a condamné avec fermeté pour toute forme de désinformation ou d’incitation à la violence. «À partir de ce jour, tout acte de désordre, d’insulte, de manipulation, de diffusion de fausses informations, d’appel à l’insurrection ou de discours de haine doit cesser immédiatement», a-t-il déclaré.
Il a ajouté que des instructions avaient été données aux gouverneurs des dix régions pour identifier et engager des poursuites contre les auteurs de telles actions. « Les fauteurs de troubles sont prévenus », a-t-il insisté.
Cette déclaration intervient dans un contexte politique tendu, marqué par des rivalités et des discours virulents des candidats en lice. Le gouvernement réaffirme ainsi son engagement à assurer un processus électoral pacifique et conforme aux règles en vigueur.