Emmanuel Macron a réagi aux récentes polémiques concernant les visas refusés à des artistes venant de pays du Sahel, notamment du Niger, du Burkina Faso et du Mali. Le Président français a tenu à clarifier la situation, affirmant que la France reste ouverte à l’accueil des artistes et des intellectuels.
Le Président français, Emmanuel Macron, a pris la parole lors de sa visite en Côte-d’Or pour les Journées européennes du patrimoine, où il a abordé la polémique entourant les visas refusés à des artistes originaires de pays du Sahel, dont le Niger, le Burkina Faso et le Mali.
Interrogé par des journalistes, Emmanuel Macron a réfuté les informations selon lesquelles la France aurait interdit aux artistes de ces pays de se produire sur ses scènes. Il a déclaré que de telles allégations étaient « fausses » et a réaffirmé la volonté de la France d’accueillir les artistes et les intellectuels.
Le chef d’État français a précisé que les actions visées par les restrictions visaient les activités de coopération culturelle menées au Sahel et non en France. « La France a bien stoppé les actions, mais au Sahel, pas chez nous », a-t-il souligné.
Pour rappel, une correspondance du Quai d’Orsay a suscité la controverse en indiquant que les artistes en provenance du Niger, du Burkina Faso et du Mali ne seraient plus les bienvenus sur les scènes françaises. Cependant, le ministère français de la Culture a émis un communiqué pour clarifier que cette décision n’affectait pas les spectacles déjà programmés ni les artistes munis de visas valides.
Situation au Sahel
Emmanuel Macron a également profité de cette occasion pour aborder la situation politique dans les pays du Sahel, notamment au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Il a dénoncé les putschistes qui entravent la coopération culturelle et diplomatique, évoquant le cas de l’ambassadeur français au Niger, qui se trouve persona non grata et empêché de sortir de l’ambassade. Il a souligné que la France réduisait sa présence et stoppait sa coopération en réponse à de telles actions.
La tension entre la France et certains pays du Sahel a atteint un niveau élevé depuis les coups d’État militaires récents dans la région, avec des demandes de départ des forces françaises et des menaces d’intervention militaire de la Cédéao.