Le ministère russe de la Défense a annoncé, ce mercredi 13Â avril, que plus d’un millier de soldats ukrainiens se seraient rendus aux forces russes à Marioupol. Un chiffre qui n’a pas été confirmé du côté ukrainien.
Plus d’un millier de soldats ukrainiens se sont rendus aux forces russes à Marioupol, a annoncé mercredi le ministère russe de la Défense, mercredi 13 avril. « Dans la ville de Marioupol, dans la zone de l’usine métallurgique Ilitch (…) 1 026 militaires ukrainiens de la 36e brigade marine ont volontairement déposé les armes et se sont rendus », a déclaré le ministère dans un communiqué, précisant qu’il y avait 47 femmes et 126 officiers parmi eux. Selon cette source, 150 d’entre eux étaient blessés et ont été pris en charge à l’hôpital de Marioupol.
Un porte-parole du ministère, Igor Konachenkov, a déclaré quelques heures plus tôt que la zone du port de commerce de Marioupol avait été entièrement conquise. Le chef des séparatistes prorusses de Donetsk, qui combattent avec l’armée russe dans la ville, avait fait la même annonce lundi.
M. Konachenkov s’est toutefois gardé de dire que toute la ville est désormais aux mains des troupes russes. Les restes des unités ukrainiennes et des nazis (du bataillon) Azov présents dans la ville sont bloqués et privés de la possibilité de sortir de l’encerclement
, a-t-il cependant précisé.
Nos munitions s’épuisent
…
Le gouvernement ukrainien n’a pas confirmé la reddition annoncée de combattants ukrainiens à Marioupol. Un conseiller du président ukrainien, Mykhailo Podoliak, a confirmé qu’ils manquaient de ravitaillement, mais a assuré qu’ils se battaient sous les bombes pour chaque mètre de la ville
. Un porte-parole du ministère ukrainien de la Défense, Oleksandr Motuzyanyk, s’était précédemment contenté d’indiquer qu’il n’avait pas de détails à fournir concernant cette information.
Lundi, la 36e brigade de la marine nationale avait laissé entendre que sa résistance tirait à sa fin dans un message aux accents dramatiques publié sur Facebook. Aujourd’hui sera probablement l’ultime bataille, car nos munitions s’épuisent. […] Ce sera la mort pour certains d’entre nous et la captivité pour les autres
, écrivait-il.