Une jeune femme, originaire du Ghana, est née avec une anomalie congénitale. Dotée de 2 v@gins, 2 utérus, et 2 cols de l’utérus, cette jeune Ghanéenne rompt le silence et s’adresse aux autres femmes, souffrant de malformations similaires.
Au Ghana, une jeune femme, du nom d’Elizabeth Amoaa, 38 ans, née avec une malformation congénitale, est sortie de son silence, pour s’adresser aux autres femmes, qui, comme elle, souffrent de malformations morphologiques.
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La jeune femme s’est confiée au journaliste ghanéen et correspondant de BBC, Favour Nunoo, décrivant, d’entrée, un pan de sa morphologie. « Je m’appelle Elizabeth Amoaa, la femme, qui a deux utérus, deux cols de l’utérus et deux canaux vaginaux », révèle la trentenaire.
« Je peux être enceinte dans mon utérus droit et avoir mes règles dans mon utérus gauche »
Elizabeth Amoaa, qui vit, aujourd’hui, au Royaume-Uni, a déclaré avoir souffert de douleurs gastriques, qui l’ont empêchée de travailler, de façon véritable, avant qu’il ne lui soit diagnostiqué, un utérus didelphe, également, appelé, double utérus, une malformation congénitale rare.
C’est quand elle avait 32 ans, dit-elle, que les médecins ont fini par cerner son mal, alors qu’elle avait accouché d’une fille, en 2010, sans avoir été diagnostiquée, auparavant. À l’en croire, ses règles apparaissaient, pendant sa grossesse, car le fÅ“tus se développait dans son utérus droit, plus sain. « Je peux être enceinte dans mon utérus droit et avoir mes règles dans mon utérus gauche. C’est pourquoi, lorsque j’étais enceinte de ma fille, je voyais du sang », a-t-elle décrit.
En 2005, après plusieurs opérations chirurgicales, les résultats lui ont expliqué sa maladie. Elizabeth s’est, dès lors, donné, comme mission, d’alerter les autres femmes, qui sont dans la même situation.
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« Ne vous taisez pas ! »
Après avoir révélé, une première fois, son anomalie, sur une radio ghanéenne, Elizabeth Amoaa a subi des critiques négatives, selon ses propres dires. Malgré cela, la trentenaire a continué son combat, via une association, dénommée, « Speciallady Awareness », créée par ses soins. Il est, même, rapporté qu’elle a écrit un livre, sorti, en novembre 2021, une oeuvre, qui parle de son histoire.
En guise de conseils, via BBC, elle lance : « Mon conseil aux femmes, qui sont confrontées à mon type de maladie, est le suivant : ne vous taisez pas, ne souffrez pas en silence, cherchez un diagnostic précoce et un traitement approprié et n’oubliez pas que vous êtes spéciale« , une façon de dire qu’il faut parler de son mal, pour en guérir.

