Dans l’affaire, qui l’oppose à Erika Do Rosario Neves, la fille qu’il aurait eue avec Adilnelsa do Rosario, le tribunal de première instance de Madrid vient de rendre son verdict, selon lequel Samuel Eto’o est bel et bien le père de la jeune femme, née en 1999, à Madrid, alors que l’homme (18 ans, à l’époque) officiait au RCD Espanyol.
Qu’il vous souvienne que l’actuel président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), Samuel Eto’o, est empêtré dans une affaire de paternité, impliquant un enfant, du nom d’Erika Do Rosario Neves, aujourd’hui, âgé de 22 ans, et dont la mère n’est autre que Adilnelsa do Rosario, une femme avec qui l’ex-footballeur du Barça avait entretenu une relation.
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Selon les informations des médias locaux, le déroulé du procès rapporte qu’à la suite de cette relation, en février 1998, Adilnelsa a découvert qu’elle était enceinte, et en a informé Eto’o. Les médias ajoutent qu’elle aurait, alors, précisé au joueur qu’elle ne souhaitait pas cet enfant, mais qu’elle «â€‰agirait de manière responsable à l’égard de leur enfant commun ».
L’avocat de la jeune fille, toujours, à en croire les mêmes sources, a ajouté que, pendant la grossesse, sa mère «â€‰a essayé de communiquer avec le futur père, mais il n’a pas répondu à ses appels téléphoniques, ni à ses e-mails », précisant que l’actuel président de la FECAFOOT n’a, même, pas réagi, lorsque celle-ci l’a prévenu, par message, qu’elle allait accoucher.
Condamné à verser 1 400 euros mensuels
Cette affaire, qui pendait devant la justice espagnole, depuis belle lurette, n’avait pas connu d’issue favorable, pour la simple raison que le Camerounais n’a jamais daigné répondre aux demandes de la cour. Si, aujourd’hui, cet épisode judiciaire semble arrivé à son terme, c’est parce que l’enfant, qui a, aujourd’hui, 22 ans, n’a pas baissé les bras, en fournissant des preuves biologiques. Et c’est ce qui a permis à la justice de déterminer la paternité de Samuel Eto’o sur la personne d’Erika Do Rosario Neves.
Au terme du procès, l’ex-footballeur est condamné à verser une pension mensuelle de 1400 euros à la jeune femme, rétroactivement, à partir du moment, où la plainte a été déposée.
Avec ses soucis, à la tête de l’instance, qui régente le sport-roi dans son pays, l’homme, qui va fêter son 41ème anniversaire, le 10 mars prochain, aura-t-il la tête froide, pour faire face à ce dossier ?