Vingt « collaborateurs présumés » des rebelles ADF ont été arrêtés en Ouganda à la suite du massacre qui s’est déroulé dans un lycée de Lhubirira à Mpondwe, près de la frontière avec la RDC. Les Forces démocratiques alliées, une milice islamiste affiliée au groupe État islamique, ont été impliquées dans cette attaque qui a coûté la vie à 42 personnes, dont 37 étudiants.
Lundi, la police ougandaise a annoncé l’arrestation de vingt « collaborateurs présumés » des rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) suite au massacre tragique survenu dans un lycée de Lhubirira à Mpondwe, une localité proche de la frontière avec la République démocratique du Congo. Les ADF, une milice islamiste ayant prêté allégeance au groupe État islamique, sont soupçonnés d’être responsables de cette attaque barbare.
Selon Fred Enanga, porte-parole de la police ougandaise, ces arrestations font suite à une enquête approfondie menée par les autorités pour identifier et appréhender les individus soupçonnés de collusion avec les ADF. Il a souligné que la police était déterminée à traduire en justice tous ceux qui auraient participé de près ou de loin à cet acte de violence insensé.
Le massacre, survenu dans la nuit du vendredi au samedi 17 juin, a fait 42 victimes, dont 37 étaient des étudiants. L’école secondaire de Lhubirira, située près de la frontière entre l’Ouganda et la RDC, a été le théâtre de cette tragédie qui a choqué le pays et la communauté internationale. Les ADF ont été connus pour leurs actes de violence et de terrorisme dans la région, cherchant à déstabiliser la paix et la sécurité.
Les autorités ougandaises ont intensifié leurs efforts pour lutter contre les rebelles ADF et prévenir de telles attaques. La coopération régionale avec la RDC et d’autres pays voisins est également cruciale pour faire face à cette menace transfrontalière.