L’Union calédonienne, composante majeure du front indépendantiste FLNKS en Nouvelle-Calédonie, a annoncé ce jeudi, la suspension de ses rencontres prévues avec l’État concernant l’avenir institutionnel de l’archipel.
Après le rejet par l’Union calédonienne du projet d’accord de « cinq pages » présenté par Paris la semaine dernière sous l’égide du ministère de l’Intérieur, ce parti indépendantiste a annoncé la suspension de ses discussions prévues avec l’État concernant l’avenir institutionnel de l’archipel. Le parti estime que cet accord proposé par l’État aurait un impact négatif sur la population kanak et représenterait un retour en arrière de 30 ans.
L’Union calédonienne a qualifié le projet d’accord d' »irrecevable » et a déclaré qu’il ne reflétait pas les aspirations de la population kanak en matière d’autodétermination et d’indépendance.
En réponse à cette situation, l’Union calédonienne a annoncé qu’elle suspendait « toutes ses rencontres avec les représentants de l’État, y compris les réunions techniques », jusqu’à la tenue du congrès annuel du mouvement, prévu du 9 au 12 novembre.
Cette décision pourrait compliquer davantage les discussions sur l’avenir politique de la Nouvelle-Calédonie, un territoire d’outre-mer français où le débat sur l’indépendance et l’autodétermination reste au cÅ“ur des préoccupations politiques depuis de nombreuses années.