Un nuage de colonialisme plane sur l’héritage de la reine Elizabeth en Afrique. Raison pour laquelle, Julius Sello Malema, un homme politique et militant sud-africain qui est député et leader des Economic Freedom Fighters, a été ferme sur la mort de la reine Elizabeth.
En Afrique du Sud, un parti d’opposition, les Economic Freedom Fighters (EFF), était sans équivoque. « Nous ne pleurons pas la mort d’Elizabeth, car pour nous sa mort est un rappel d’une période trÄ—s tragique dans ce pays et dans l’histoire de l’Afrique. S’il y a vraiment la vie et la justice après la mort, qu’Elizabeth et ses ancêtres obtiennent ce qu’ils méritent. Parce que sa famille et son pays ont déshumanisé les africains, pillé le monde entier et commis des atrocités odieuses », a déclaré l’EFF.
EFF Statement On The Death Of Queen Elizabeth pic.twitter.com/YlBhG2uXno
— Economic Freedom Fighters (@EFFSouthAfrica) September 8, 2022
“Notre interaction avec la Grande-Bretagne a été une interaction de douleur, … de mort et de dépossession, et de déshumanisation du peuple africain”, a-t-il ajouté.
D’autres ont rappelé le rôle de la Grande-Bretagne dans la guerre civile nigériane, où des armes ont été secrètement fournies au gouvernement pour être utilisées contre les Biafrais qui voulaient former une république séparatiste. Entre 1 million et 3 millions de personnes sont mortes dans cette guerre. Le musicien britannique John Lennon a rendu son MBE, un titre honorifique, à la reine pour protester contre le rôle de la Grande-Bretagne dans la guerre.