Les conditions de travail des aspirants au métier d’enseignant (AME) ne rassurent pas le secrétaire général exécutif du parti force cauris pour un Bénin émergent (FCBE), Paul Hounkpè. Il souhaite, malgré tout, compter sur leur amour du travail bien fait pour que les résultats de l’année scolaire qui débutent ce lundi soit meilleurs.
Au Bénin, la rentrée scolaire et académique a commencé ce lundi 19 Septembre. A quelques jours de la reprise des classes, le gouvernement a procédé au recrutement complémentaire d’aspirants au métier d’enseignant. Les conditions de travail de ces derniers ne rassurent pas le chef de fil de l’opposition, l’ancien ministre de la culture Paul Hounkpè.
Dans un message adressé le dimanche 18 Septembre aux acteurs de l’éducation en prélude à la reprise des cours, le premier responsable du parti FCBE déplore les conditions d’endettement dans lesquelles les aspirants au métier d’enseignant vont commencer l’année scolaire 2022-2023.
« Ils démarrent la rentrée dans des conditions d’endettement sans qu’il ne leur soit garanti le payement des 12 mous sur 12″ de salaire, a déploré Paul Hounkpè.
Selon lui, les conditions de travail peu reluisantes qui sont celles des aspirants au métier d’enseignant peuvent impacter négativement les résultats au cours de l’année. « Tout ceci peut être source de démotivation qui peut influer sur les résultats« , a-t-il fait savoir. Mais malgré la précarité de leur condition de travail, le secrétaire exécutif national du parti force cauris pour un Bénin émergent souhaite que cette catégorie d’enseignant fasse preuve d’amour du travail bien fait. « Nous osons croire que l’amour du travail bien fait primera et que malgré la précarité des conditions, le bon enseignement sera donné aux enfants« , a-t-il souhaité.