« Nous devons travailler pour manger », Yacoubou Malèhossou contre la mendicité des musulmans
Au cours du conseil des ministres en sa session du Mercredi 06 Avril 2022, le gouvernement du président Patrice Talon a annoncé la création d’un centre de transit dans la Commune de Kpomassè pour l’accueil des personnes en situation de mendicité. L’He Yacoubou Malèhossou salue l’initiative mais invite le gouvernement à décourager la mendicité commerciale.
Un mendiant au bord des voies
Ph: IciNiger
Le président de la Fondation Yacoubou Malèhossou est foncièrement contre la mendicité des musulmans. Dans un entretien accordé à un web média de la place, l’ancien député affirme qu’il est constaté que ce sont les musulmans qui sont à l’avant-garde de cette filière de mendicité dans le pays.
« Des gens qu’on trouve dans le feu, si tu trouves 100 mendiants, il faut savoir qu’il y a au moins 80% de musulmans parmi eux« , a affirmé Yacoubou Malèhossou
Contrairement à ce que beaucoup pourraient penser, la religion musulmane, précise le président de la Fondation Malèhossou, n’encourage pas la mendicité. A le croire, le prophète Mahomet n’a pas conseillé d’aller quémander. Pour l’ancien député, beaucoup de ceux qui sont dans cette filière ne sont pas des handicapés; mais certains en font une filière pour se faire de l’argent.
Il encourage donc le gouvernement à poursuivre le déguerpissement des « mendiants des abords des voies et carrefours afin de décourager la mendicité commerciale qui devient une filière pour beaucoup de personnes valides capables de travailler.
Selon El Hadj Yacoubou Malèhossou, tout le monde doit savoir qu’il faut travailler pour manger. Sur la création d’un centre de transit pour accueillir des mendiants, le président de la fondation « Malèhossou » invite le gouvernement à ne prendre en compte que les handicapés, ceux qui visiblement ne sont pas en mesure de travailler.
La mendicité, une source d’insécurité selon le gouvernement
En prenant l’initiative de la création d’un centre de transit pour accueillir les mendiants, le gouvernement travaille à bannir cette filière qui est selon lui une source d’insécurité et expose ceux qui s’y adonnent à des maladies graves.