Le dignitaire du culte endogène et prêtre du fâ, David Koffi Aza a fait le lundi 09 Mai 2022 à Abomey-Calavi, une déclaration d’adhésion au parti Moële-Bénin.
Objet de critique depuis son entrée en politique et son adhésion au parti Mouvement des Elites Engagées pour l’Emancipation du Bénin (Moele-Bénin), le président du Conseil national des cultes endogènes du Bénin (Conaceb), David Koffi Aza s’est expliqué sur sa virée politique.
Au micro de frissons radio ce jeudi 12 mai, le prêtre du fâ justifie son entrée en politique par le fait qu’il veut une coudée franche pour mieux défendre les intérêts des religions endogènes et rendre leur voix plus audible.
« L’entrée du Fâ en politique, c’est juste la conséquence de l’échec successif des différentes politiques menées à l’endroit de nos valeurs endogènes, de nos cultes endogènes», ce qui, selon lui, «se caractérise par une absence totale de législation dans le milieu des cultes endogènes« , fait-il savoir.
Faire entrer un certain nombre de vertus dans le milieu politique
Contrairement à plusieurs acteurs politiques, David Koffi Aza estime qu’il ne fait pas une entrée en politique parce qu’il est à la recherche d’un raccourci pour des intérêts personnels et égoïstes. Mais il entre en politique pour faire place aux vertus.
Ainsi, le président du Conseil national des cultes endogènes du Bénin (Conaceb), David Koffi Aza fait son entrée en politique pour faire bouger les lignes et prouver que politique et vertu peuvent faire bon ménage. Il s’engage donc à faire entrer dans le milieu politique un certain nombre de vertus.
Le dignitaire des religions endogènes devenu acteur politique entend également travailler pour que les religions endogènes retrouvent la place qui leur revient de droit. Il n’est pas compréhensible selon ses dires que jusqu’en 2022, le Bénin ne dispose d’aucune législation au niveau des cultes endogènes dont il est le porte flambeau sur le plan mondial alors que le pays est reconnu parti comme le berceau du vodoun.