Vendredi 10 décembre 2021, certains partisans du leader séparatiste yoruba, Sunday Adeyemo, alias Sunday Igboho, ont tenté de prendre d’assaut le bureau du consulat général de la République du Bénin sur Victoria Island, à Lagos, pour protester contre son incarcération.
Vendredi 10 décembre 2021, des partisans de l’activiste séparatiste yoruba, Sunday Adeyemo, alias Sunday Igboho, ont pris d’assaut le bureau du Consul général de la République du Bénin à Victoria Island, un quartier de Lagos, pour demander sa libération. Les manifestants portaient des pancartes avec diverses inscriptions, tout en appelant le gouvernement fédéral du Nigeria à assurer la libération d’Igboho de sa détention en République du Bénin.
Malheureusement, ces manifestants n’ont pas pu se rendre au Consulat du Bénin pour exprimer leurs doléances face à la police qui leur a bloqué la route. Le chef de la police qui a encadré la manifestation a déclaré qu’en tant que policiers, ils savaient que tous les Nigérians avaient légalement le droit de manifester mais ce que le droit international dit, c’est que la représentation d’un organisme gouvernemental est devenu une partie du pays, donc ils ne peuvent autoriser personne à entrer en République du Bénin par un bon vouloir.
« Association de malfaiteurs se préparant à commettre des crimes au Bénin »
Activement recherché au Nigéria, l’activiste Sunday Igboho, qui milite pour la création d’un Etat « Yoruba » dans le sud-ouest du Nigeria et connu pour ses discours incitant à la haine ethnique, a fui vers le Bénin, où il a été arrêté dans la nuit du lundi 19 juillet, alors qu’il s’apprêtait à voyager vers l’Allemagne. Parallèlement, l’activiste a été mis en examen « pour association de malfaiteurs se préparant à commettre des crimes au Bénin ».
Depuis, Sunday Igboho passe ses jours derrière les barreaux à la prison civile de Cotonou. Pour rappel, le Nigeria l’accusait de « trafic d’armes de guerre, appel à insurrection et atteinte à la sûreté ». Dans le dernier jugement, la Cour d’appel de Cotonou a ordonné son maintien en détention.