C’est une nouvelle qui fait froid dans le dos. Lundi 1er novembre 2021, un immeuble de 21 étages s’est écroulé, à Lagos, la capitale économique du Nigéria. Un responsable de l’Agence nationale de gestion des urgences (Nema), a confié aux médias locaux que le bilan de ce drame a été revu à la hausse, passant de 4 à 15 morts, dans la soirée de ce mardi 2 novembre.
Selon l’AFP, qui cite un responsable de l’Agence nationale de gestion des urgences (Nema), un gratte-ciel en chantier, à Lagos, s’est écroulé et a fait 15 morts. L’effondrement de cet immeuble de 21 étages, situé dans le quartier huppé d’Ikoyi, à Lagos, la capitale économique du Nigeria, a été signalé, dans l’après-midi du lundi 1er novembre.
Après le drame, le bilan officiel avait fait état d’au moins 4 décès. Mardi 2 novembre, ce chiffre a été revu à la hausse, allant jusqu’à 15 morts. Toutefois, il faut noter que 9 survivants ont été récupérés. «Nous avons récupéré d’autres corps. Le nombre de morts s’élève maintenant à 15, tandis que neuf personnes ont été extraites vivantes», indique cette source. Ce bilan pourrait s’alourdir dans les jours à venir, car les services de secours, l’Agence nationale de gestion des urgences (Nema) et les volontaires poursuivent les recherches.
À en croire les médias locaux, l’origine de ce drame n’est pas encore connue. Le gouverneur de l’État de Lagos, Babajide Sanwo-Olu, a annoncé l’ouverture d’une enquête, pour connaître les causes de cet accident mortel et établir les responsabilités.
Il faut reconnaître qu’au Nigeria, les effondrements de bâtiments sont monnaie courante. La cause, le non-respect des normes de construction, selon des sources proches de l’Agence nationale de gestion des urgences (Nema).
Faut-il le rappeler, en 2020, deux accidents similaires avaient eu lieu à Lagos. Le premier, en mars, avait causé la mort de 20 personnes dans l’effondrement d’un immeuble, abritant une école maternelle et primaire ; et, le deuxième, dans le mois d’octobre, avait fait un bilan de 8 morts et 10 blessés graves, selon les sources officielles.