Dans l’Etat de Kano, au Nigéria, le fondateur d’une école maternelle a enlevé et tué une écolière de 5 ans. Suite au tollé général qu’a suscité ce drame, la Première dame nigériane, Aïsha Buhari, a donné de la voix.
Le fondateur d’une école maternelle, Abdulmalik Tanko, 34 ans, est accusé du meurtre d’une petite fille de 5 ans, Hanifa Abubakar, qui fréquentait son établissement. Le drame s’est produit à Kano, dans le nord du pays, apprend-on de chanelstv.
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Cet infanticide n’a laissé personne, indifférent, au point d’attiser la colère de la population nigériane, dans son ensemble. Les gens se sont exprimés sur les réseaux sociaux, avec le hashtag #JusticeForHanifa.
Exécution publique du coupable …
C’est dans cette optique que l’influent religieux, du nom d’Abdallah Umar Gadonkaya, dit « Malam », lundi 24 janvier 2022, a proposé qu’en guise d’exemple, le coupable fasse l’objet d’une exécution publique. Cette proposition de l’homme de Dieu a reçu un soutien de poids, et non des moindres.
En effet, après l’annonce de « Malam », la Première dame a réagi, en donnant son adhésion à ce que le coupable subisse une exécution publique. Au détour d’un post Instagram, suivi du hashtag #JusticeForHanifa, Aïsha Buhari a écrit : « Nous soutenons le verdict de Malam».
BBC relate que la petite Hanifa a été kidnappée sur le chemin de son école, Islamiyya, en décembre 2021, puis tuée. Son corps en décomposition a été découvert dans l’enceinte de l’établissement. Le meurtrier a raconté qu’avec ses complices, il avait organisé l’enlèvement de la fillette et demandé une rançon de 14 600 dollars, soit 6 millions de nairas, à ses parents.
Se sachant suspecté, et pour brouiller les pistes, Abdulmalik Tanko avait, à en croire les sources, assassiné sa victime, par empoisonnement. Les restes de Hanifa Abubakar seront découverts, plus tard, dans une tombe peu profonde. Le ^principal accusé sera mis aux arrêts, de même que ses complices. Ils sont en attente de jugement.