Quelques heures après leur arrivée au pouvoir, le Conseil national de la sauvegarde de la patrie (CNSP) a accusé, Jeudi 27 juillet dans la matinée, la France d’avoir violé la fermeture des frontières après l’atterrissage d’un avion militaire à Niamey.
Selon un communiqué lu à la télévision publique nigérienne par le Colonel Major Amadou Abdourahmane, l’homme à la tête du groupe de mutins qui se fait désormais appeler « Conseil national de la sauvegarde de la patrie » (CNSP), la France a violé la fermeture des frontières annoncée après la prise de pouvoir. « Malgré les dispositions du communiqué n°3 relatif à la fermeture des frontières aériennes et terrestres, il a été constaté que le partenaire français a passé outre en faisant atterrir un avion militaire de type A-401 à l’aéroport international de Niamey, ce matin à 6h30 », a indiqué le communiqué du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) lu jeudi à la télévision publique.
Manifestations pro-coup d’État et anti-française à Niamey
Si dans la journée du mercredi 26, des partisans du président nigérien Mohamed Bazoum se sont rassemblés pour lui manifester leur soutien, ce n’est plus le cas dans le journée de ce jeudi 27. Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées devant l’Assemblée nationale ce jeudi. Certains brandissaient des slogans anti-français et pro russes. Ils demandent le départ des troupes françaises.
Après le Mali et le Burkina Faso, le Niger est’il à son tour victime d’un coup d’état militaire, avec le concours probable de la Russie ?