Le ministère britannique de la Défense n’a « pas d’indication » concernant la présence d’un navire de guerre ukrainien et d’un stock de missiles anti-navires dans le port d’Odessa, a-t-il indiqué mardi.
La Russie avait informé, après son attaque de samedi contre la cité portuaire ukrainienne, avoir détruit ces cibles. «Il n’y a aucune indication que de telles cibles se trouvaient sur les sites visés par les tirs de missiles russes», précise encore l’institution sur son compte Twitter.
Le ministère britannique de la Défense note par ailleurs que la Russie «va continuer à donner la priorité à la destruction des capacités navales ukrainiennes». «Toutefois, leur processus de ciblage est sapé par des renseignements datés, une mauvaise planification et une approche trop hiérarchique dans la conduite des opérations», précise le ministère.
Latest Defence Intelligence update on the situation in Ukraine – 26 July 2022
— Ministry of Defence 🇬🇧 (@DefenceHQ) July 26, 2022
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L’armée russe a bombardé samedi le port ukrainien d’Odessa, vital pour le commerce des céréales ukrainiennes. Ces frappes sont intervenues dès le lendemain de la signature d’un accord impliquant la Russie, l’Ukraine, la Turquie et l’ONU pour permettre les exports de céréales depuis l’Ukraine afin de réduire le risque de crise alimentaire mondiale qui se dessine à cause de l’offensive russe.
Moscou a toutefois estimé que cette attaque «ne peut ni ne doit gêner le début du processus de chargement» des céréales. L’accord signé vendredi à Istanbul prévoit notamment l’instauration de couloirs sécurisés afin de permettre la circulation en mer Noire des navires marchands et l’exportation de 20 à 25 millions de tonnes de céréales bloquées en Ukraine.