Le parti Mouvement des élites engagés pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin) ne compte pas aller aux élections législatives de Janvier 2023 en association avec autre parti politique. Les responsables de cette formation politique s’oppose à toute idée de fusion.
Contrairement à certains partis politiques comme le parti du renouveau démocratique qui a fusionné avec le parti union progressiste pour créer l’UPR, le parti Mouvement des élites engagés pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin) n’entend pas aller aux élections législatives en association avec d’autres formations politiques.
Le premier responsable du parti, Jacques Ayadji l’a confié à Donklam Aballo et Osias Sounouvou lors d’une émission spéciale dénommée « FOCUS ». Le parti Mouvement des élites engagés pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin) compte affronter cette compétition électorale tout seul.
« Moele-Bénin ne fera pas une manifestation pour dire qu’il est en train de fusionner« , a martelé l’ancien syndicaliste qui a toujours gardé sa formation politique loin de toute idée de fusion.
Le président jacques Ayadji dans une récente déclaration avait dénoncé les pratiques actuellement en cours et emballées dans de nombreuses sémantiques comme « mariage », « fusion », « mis en commun »…etc. Selon lui ces comportements des acteurs politiques est une remise en cause de la réforme du système partisan que le chef de l’Etat a défendu avec beaucoup de détermination. Le parti moele-Bénin n’entend donc pas violer l’esprit des réformes politiques en se mettant dans une fusion.
Si la fusion est la condition pour avoir des députés à l’Assemblée nationale, neuvième législature, Jacques Ayadji affirme que son parti politique ne fait pas de l’obtention de députés, une obsession. Pour lui, ce qui compte, c’est le partage d’un idéal et d’une offre politique.
Faut-il le rappeler, le parti Mouvement des élites engagés pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin) s’était dérobé à une tentative d’absorption par le parti union démocratique du Bénin nouveau (UDBN) de Claudine Prudencio. Après cette opposition à toute forme d’absorption, le parti ne compte pas s’offrir à l’union progressiste, le renouveau actuellement dans une politique d’absorption de formations politiques.