Le président du Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin), Jacques Ayadji était ce dimanche sur l’émission « Cartes sur table » de l’Océan fm. L’ancien syndicaliste a opiné sur la transhumance politique encours dans le pays et ce qui justifie des défections au sein de sa formation politique.
De passage sur l’émission Cartes sur table du dimanche 25 Septembre 2022, le président du Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin), Jacques Ayadji, a déploré l’absence de conviction politique au sein des acteurs.
L’ancien syndicaliste fait observer dans son analyse que les démissions enregistrées par son parti politiques sont dues au fait qu’il y a certains militants qui intègrent les partis politiques avec un agenda bien précis pour leurs intérêts personnels.
Quand avec le temps, ils ne voient rien poindre à l’horizon, ils décident de quitter le parti pour un autre dans l’espoir qu’il fera mieux vivre là-bas qu’ici.
Les problèmes de Moele-Bénin ont commencé avec la nomination de Milohin
Les démissions enregistrées ces derniers temps par le parti Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin) ont un lien avec la nomination de Bienvenu Milohin au poste de préfet du département du Mono.
C’est du moins l’explication donnée ce dimanche par le président Jacques Ayadji pour justifier les cas de démission enregistrés par son parti politique.
«Il y a certaines personnes qui adhèrent à des partis politiques non parce qu’ils partagent les idéaux du parti. Ils viennent avec un agenda caché, des questions d’intérêts et donc dès qu’ils observent que cela ne vient pas, ils courent ailleurs pour voir s’ils ne fait pas mieux vivre. Donc, c’est comme ça qu’il faut comprendre les départs que nous avons eu », a indiqué Jacques Ayadji.
A croire l’ancien syndicaliste, des gens ont estimé que c’est eux qui devaient normalement être nommé en lieu et place de Bienvenu Milohin. Selon le président de Moele-Bénin, c’est justement après cette nomination, que les problèmes ont commencé au sein de leur famille politique.
Ceux qui n’ont pas obtenus de nomination, ont décidé de claquer la porte du parti. Pour Jacques Ayadji si le militantisme était mû par une idéologie, personne ne démissionnerait de son parti politique tout simplement parce qu’il attend une nomination qui tarde à venir.
Selon Jacques Ayadji, le choix de Bienvenu Milohin n’a pas été imposé au président de la République. Mais comme pour toute nomination, le parti a envoyé les dossiers de plusieurs militants. Mais c’est le chef de l’Etat en dernier ressort qui a choisi selon dont le profil lui parait le mieux pour le poste qu’il propose, a indiqué Jacques Ayadji.