Alors que la France et l’Union européenne ont condamné la suspension des médias français France24 et RFI, le chef d’Etat-major des armées maliennes, le Général de Brigade, Oumar Diarra, a assuré que l’armée n’a rien à cacher.
Le gouvernement malien a suspendu les médias français France24 et RFI sur le territoire du Mali en protestation contre leur traitement de l’information du pays. Selon Bamako, ces médias désinforment et rapportent de fausses informations dans le but de déstabiliser le pays. Le gouvernement a pris cette décision après que ces médias ont relayé avec affirmation que l’armée malienne a massacré plusieurs civils dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Selon le patron de l’armée malienne, pour la sécurité du Mali, la grande muette ne ménagera aucun effort pour défendre le territoire. Il a insisté sur le fait que les troupes mènent les opérations sur le terrain en toute transparence et dans le strict respect des droits de l’homme. Il s’agit pour lui, de faire en sorte que la population malienne puisse vivre en paix.
«Â Toute personne, tout porteur d’arme qui se met au travers de la sécurité et de la protection de la population, nous allons le combattre… et nous allons le combattre suivant le respect des principes. Le respect des droits de l’homme et de droit internationaux humanitaires comme nous sommes en train de le faire », a indiqué le général Oumar Diarra.
Il a ajouté que «Â aujourd’hui, nous n’avons rien à cacher. Les forces armées maliennes n’ont rien à cacher dans la conduite de ses opérations, et vous le voyez, chaque semaine nous faisons des communiqués hebdomadaires par rapport à la conduite des activités qui ont été menées pendant la semaine. Et mon bureau reste ouvert à toutes les organisations de droit de l’homme. Nous voulons travailler dans la plus grande transparence ».
L’armée malienne a décidé de mener des opérations offensives sur le terrain dans le nord et le centre du pays pour détruire et affaiblir les terroristes qui sévissent dans le pays. Cependant, selon des rapports de HRW et les médias, notamment RFI et France24, l’armée malienne aurait exécuté des civils pendant leurs différentes opérations. Des rapports qui ont mis en colère le Mali qui a suspendu ces médias.