Alors que l’Union européenne a soutenu les sanctions de la CEDEAO et de l’UEMOA et a suspendu une aide budgétaire au Mali, elle se dit toujours disposée à rester engagée aux côtés du pays sahélien, mais à certaines conditions.
Jeudi, le chef de la diplomatie européenne Joseph Borell, a évoqué l’engagement de l’UE aux côtés du Mali et a indiqué que pour le moment, cela continue. « Pour l’instant, nous poursuivons notre mission de formation et de conseil de l’armée et des forces de sécurité maliennes », a déclaré Josep Borrell, à l’issue d’une réunion des ministres de la défense de l’UE à Brest en France.
« Nous voulons rester engagés au Mali, nous voulons rester engagés au Sahel, mais cela ne doit pas se faire à n’importe quel prix », a-t-il prévenu. De son côté, la ministre française des Armées, Florence Parly, a indiqué que « notre engagement n’a de sens que s’il reste dans le cadre sur lequel nous nous sommes mis d’accord il y a trois ans ».
L’UEMOA et la CEDEAO ont imposé de lourdes sanctions au Mali en annonçant la fermeture des frontières des pays membres et le gel des avoirs du Mali dans les banques centrales et commerciales dans ces même Etats. Des sanctions qui isolent le Mali, un pays enclavé sans côte maritime et qui ont pour but de pousser les dirigeants de la transition à organiser rapidement des élections et à quitter le pouvoir.