Un site minier s’est effondré samedi 15 février à Bilalikoto, un village de la commune de Dabia, dans le cercle de Kéniéba (région de Kayes, ouest du Mali), provoquant la mort d’une quarantaine de personnes, tandis que plusieurs autres restent portées disparues. L’annonce a été faite dimanche soir par Amadou Keita, ministre malien des Mines, sur la télévision nationale.
Selon le ministre, « cette tragédie a occasionné la mort d’une quarantaine de personnes » et des recherches sont toujours en cours. Il a précisé que l’incident s’est produit sur des sites non sécurisés et non agréés, pertinents d’une exploitation minière illégale dépourvue de mesures de sécurité adéquates. En effet, le maire de la commune rurale de Dabia, Modibo Keita, a expliqué à l’agence Anadolu que l’effondrement serait dû au renversement d’une machine Caterpillar sur une mine artisanale où des femmes travaillaient à la recherche d’or.
Il a également confirmé un bilan de 48 décès et une dizaine de blessés graves, actuellement pris en charge à l’hôpital de Kéniéba. Les opérations de recherche se poursuivent pour retrouver d’éventuels survivants. Face à cette tragédie, une réunion de crise a eu lieu dimanche matin, réunissant les ministères des Mines, de l’Administration territoriale, de la Décentralisation, de l’Environnement et de la Sécurité.
Pour rappel, un autre effondrement s’était produit le 29 janvier dernier sur un site minier à Kokoyo, dans la commune de Nouga (région de Koulikoro), provoquant la mort d’une quinzaine de personnes, dont plusieurs femmes.