L’ancien président de l’Assemblée nationale du Mali, Isaac Sidibé, et plusieurs de ses anciens collaborateurs ont été placés sous mandat de dépôt suite à une enquête portant sur des accusations d’atteinte aux biens publics, de faux et usage de faux, ainsi que de complicité.
Mercredi 9 août, une série d’arrestations a secoué la scène politique malienne alors que d’anciens hauts responsables de l’Assemblée nationale ont été appréhendés et placés sous mandat de dépôt. Parmi les personnalités arrêtées figurent Isaac Sidibé, qui occupait le poste de président de l’Assemblée nationale, ainsi que Modibo Sidibé, ancien Secrétaire général de cette institution. Anfa Kalifa, Demba Traoré et Mamoutou dit Bavieux Touré, qui ont précédemment occupé des postes clés au sein de l’Assemblée, ont également été concernés par ces arrestations.
Les charges retenues contre eux sont graves et variées, allant de l’atteinte aux biens publics au faux et usage de faux, en passant par des accusations de complicité. Selon les informations fournies par l’Agence de presse africaine, ces allégations s’inscrivent dans le cadre d’une enquête approfondie visant à élucider d’éventuelles malversations et violations de la loi commises au sein de l’Assemblée nationale.
Cette action judiciaire démontre la détermination des autorités maliennes à lutter contre la corruption à tous les niveaux de l’administration publique. Elle envoie également un message clair quant à l’importance de la transparence et de la responsabilité au sein des institutions gouvernementales. Alors que le Mali continue de travailler à la consolidation de sa démocratie et à la promotion de l’état de droit, cette étape marque une avancée significative dans la quête d’une gouvernance plus éthique et équitable.