La Côte d’Ivoire a une nouvelle fois, balayé d’un revers de main, la version malienne, selon laquelle, les 46 soldats venus de la Côte d’Ivoire et détenus à Bamako, ne sont pas tous des ivoiriens. « Ces militaires sont bel et bien Ivoiriens », a insisté Amadou Coulibaly, le ministre porte-parole du gouvernement ivoirien.
Arrêtés depuis plusieurs semaines, la situation des 46 soldats Ivoiriens inculpés au Mali et traités de « mercenaires » reste moins avancée, en dépits des négociations et des appels sporadiques pour leur libération.
Ces dernières semaines, des informations officieuses, ont fait état de ce que, tous les soldats ne seraient pas ivoiriens, ce qui serait à la base de la lenteur observée dans le dossier pour leur libération. Certains parmi eux, viendraient du Liberia et de Sierra Leone. Chose que la Côte d’Ivoire a énergétiquement démenti et rassuré que les 46 soldats sont tous ivoiriens.
« Ces militaires sont bel et bien Ivoiriens », a insisté Amadou Coulibaly, le ministre porte-parole du gouvernement ivoirien.
« Nul ne peut appartenir à la fonction publique d’un pays s’il n’est national de ce pays, explique-t-il. La Côte d’Ivoire n’échappe pas à cette règle. Pour être membre de la fonction publique ivoirienne, il faut d’abord être ivoirien. Les militaires sont des agents de l’État, ce sont des fonctionnaires et leur corps étant encore plus particulier, vous imaginez bien que ce n’est pas dans l’armée de Côte d’Ivoire que l’on pourrait avoir des non-nationaux. Ces militaires ivoiriens sont bel et bien Ivoiriens. En dehors des pays qui disposent de légions étrangères ou la loi de leur pays leur permettent d’avoir des gens d’autres nationalités, dans tous les pays du monde, pour appartenir à l’armée, il faut la nationalité de ce pays. La Côte d’Ivoire ne peut pas faire exception. Il n’y a donc aucun étranger parmi nos soldats. »