Alors que le projet de révision de la charte de transition au Mali, tel que révélé par les médias, exclu le président de la transition Assimi Goita de la course à la présidentielle, on voit un autre nom comme celui de Choguel Maiga comme le candidat de la junte.
Un projet de révision de la charte de transition du Mali est révélé par les médias et dans lequel le président de la transition, le colonel Assimi Goita, est exclu de se présenter à la présidence du pays lors des prochaines élections qui devraient rendre le pouvoir aux civils dans un retour à l’ordre constitutionnel tant clamé par la Communauté internationale.
Si Goita ne serait donc pas éligible, dans un document rédigé par l’armée, il va sans dire qu’une autre option est prévue par les dirigeants de la transition. Sachant que les noms du Premier ministre Choguel Maiga et du ministre des affaires étrangères Abdoulaye Diop, ne figurent pas sur le projet comme également exclus, l’un d’eux pourrait bien être le choix de la transition pour la prochaine présidentielle.
Le choix le plus plausible est celui de Maiga comme le candidat parfait pour briguer la présidence du Mali et tenter de poursuivre le travail entamé par Goita et les militaires dans le cadre de la sécurisation du Mali et la refondation de tout le système sociopolitique du pays. Choguel Maiga semble être dans la même dynamique que les militaires et le peuple malien qui lui voue une certaine admiration du fait de ce qu’il convient d’appeler sa résistance face aux différents assauts de la France.
La question est de savoir comment la CEDEAO prendrait un tel document qui pourrait voir revenir au pouvoir les mêmes qui y sont, sachant que l’organisation régionale semble être plus focalisé sur les hommes que sur le pays et sa population. Les dernières décisions de l’organisation et des propos récents du dirigeant d’un des pays membres, dans une conversation téléphonique qui a fuité, suppose que ce sont les dirigeants maliens actuels qui sont visés au lieu du bien-être du peuple.