[MA PROPHETIE] Gestion du pouvoir d’Etat : les prémices des pesanteurs sociologiques
La gouvernance en Afrique et particulièrement au Bénin est tributaire d’un certain nombre de tendances lourdes qui affectent son efficacité.
Image d’illustration
Dans cet épisode, tirant leçon de mes premières expériences, je partage avec vous mes observations liminaires avant d’aborder plus sérieusement plus tard le sujet dans d’autres épisodes lorsque je serai dans les situations vécues en cours de carrière dans les ministères et administrations.
Dès l’annonce officielle de la liste des membres du Gouvernement, et durant les premiers mois qui l’ont suivie, j’ai fait l’objet de pressions morales inhabituelles qui témoignent du caractère spécifique de notre société et des difficultés de la gestion du pouvoir d’Etat dans notre pays, le Bénin. En la matière, je ne pense pas être une exception. Ma situation pourrait peut-être paraître atypique en raison :
D’abord, de la période où j’ai été appelé au Gouvernement ; deuxième mandat du Président YAYI où la plupart des cadres en position de responsabilité aux Ministères de la Culture et du Tourisme seraient militants d’un parti politique ou ont des parrains dans le système ;
Ensuite, de ma provenance politico régionale : 6è et 24è circonscriptions électorales ; professionnelle : hôpitaux et CNHU ; religieuse : communauté chrétienne évangélique ; académique : ENA, Lycée Technique Coulibaly, CEMG de Covê.
Enfin, de la culture sociologique béninoise véhiculée par un adage largement répandu à savoir : « on ne mange pas de pomme verte lorsqu’on a un parent sur le pommier ». Voilà un dicton hyper nuisible à la bonne gouvernance.
J’aborderai sommairement le sujet en deux points :