Dans un message adressé au peuple béninois, le président du parti « Restaurer La Confiance », Iréné Agossa puisque c’est de lui qu’il s’agit, expose ce qu’il faut comprendre de la situation sécuritaire actuelle du pays et fait des demandes pressantes au chef de l’Etat.
Dans son adresse, le colistier de Corentin Cohoué à la dernière élection présidentielle estime que le Bénin est en guerre et c’est ce qu’il importe de comprendre des incursions répétées des criminels en bandes organisées qui sèment la mort et la terreur.
Cette malheureuse situation, indique-t-il dans son message, impose aux béninois de prendre des dispositions hardies, réfléchies et musclées face à l’envahisseur.
Contrairement aux déclarations de certains acteurs politiques, la crise sécuritaire actuelle selon Iréné Agossa, n’a rien à voir avec les contradictions politiques, le dysfonctionnement du processus démocratique.
Pour lui, ces djihadistes sont à la solde de forces obscurantistes qui ont une autre vision de la gestion du monde.
« Ces terroristes veulent nous imposer par la violence aveugle leur vision du monde, leur culture, leur religion qui n’a rien à voir avec l’islam de paix…Ils veulent détruire notre paix, nous soumettre à une peur permanente et nous réduire en esclavage« , indique-t-il.
Selon Iréné Agossa, les béninois doivent prendre conscience de cette réalité et se déterminer par rapport à ce contexte nouveau.
Demande pressante à l’endroit du président Patrice Talon
Face au nouveau contexte sécuritaire, le président du parti Restaurer La Confiance en appel à la responsabilité du président de la République.
Il suggère en effet au chef de l’Etat de créer de toute urgence une union sacrée autour de la République et ses institutions en restaurant la confiance entre le peuple et les institutions; entre le peuple et ses dirigeants.
« Aussi proposons-nous au chef de l’Etat, pour ce faire, de réunir tous les partis politiques, de réunir les anciens chefs d’Etat, d’ouvrir des consultations au niveau de toutes les entités« , suggère Iréné Agossa.
Il invite par ailleurs le gouvernement à prévoir au delà de l’acquisition d’équipements modernes, de mobiliser un fonds d’investissement et de recherche dans le cadre de l’usage des ondes par les méthodes endogènes pour protéger nos territoires ainsi que des biens et des personnes; c’est une urgence prioritaire conclut-il.