Le Haut-commissariat à la prévention de la corruption planifie plusieurs activités pour 2024, notamment une « Journée anti-corruption » en novembre et des Journées anti-corruption les 7, 8 et 9 décembre avec la journée du 9 comme étant la Journée internationale de la corruption.
Le Haut commissaire à la prévention de la corruption, Me Jacques Migan l’a annoncé au président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou lors d’une audience à Porto-Novo le jeudi 17 octobre 2024.
Ainsi, sur l’ensemble du territoire national, dans toutes les mairies du Bénin, « il sera question de débats sur la corruption et sur les moyens de la réduire, de l’éradiquer et d’en minimiser les discussions ».
Lors de l’audience, le Haut-commissaire à la prévention de la corruption a plaidé auprès du président Louis Vlavonou un statut constitutionnel pour la loi relative à la corruption.
« Il est impératif que la loi sur la corruption ne soit plus considérée comme une loi ordinaire, mais comme une loi constitutionnelle. Si cette demande pouvait être satisfaite, cela constituerait un gain significatif », a-t-il indiqué.
Toujours au cours de l’année 2024, le Haut-commissaire entend aller vers les jeunes pour leur parler de la prévention de la corruption. Selon Me jacques Migan, «Â on ne peut pas parler de la prévention sans commencer par la base». Parlant de la base, il indexe les jeunes, les enfants de la maternelle, du primaire, du secondaire et les étudiants.
L’autre chantier qu’il entend entamé et qu’il a partagé avec le président de l’Assemblée nationale, c’est l’institution d’un code de déontologie pour les députés. Ce code devrait leur permettre de «Â connaître ce qui les attend en ce qui concerne la probité, l’éthique et la dignité ».
Pour Jacques Migan, quand on parle des députés, ils doivent être des personnes exemplaires. « Nous avons également parlé de notre projet d’échanger avec les députés et le président de l’Assemblée nationale pour voir comment instituer un code de déontologie pour que les honorables puissent connaître ce qui les attend en ce qui concerne la probité, l’éthique et la dignité« , a-t-il confié.
Selon Jacques Migan, ce n’est pas seulement le détournement qui constitue la corruption. « La corruption, c’est aussi quand vous répondez à des lobbies pour faire des choses illégales qui ne devraient point l’être« , a-t-il souligné.