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« L’université d’Abomey- Calavi ne vaut pas le lycée Descartes à  Paris », Roger Gbégnonvi

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Pigier Bachelier

Des universitaires continuent de saluer les réformes initiées par le gouvernement de la rupture dans le sous-secteur de l’Enseignement supérieur. Dans un entretien accordé à un quotidien de la place, l’ancien ministre de l’Alphabétisation sous le président Boni Yayi, Roger Gbégnonvi, a fait savoir qu’il était temps que l’université d’Abomey-Calavi soit réformée.

Les universités publiques du Bénin n’ont pas échappé au vent de réformes qui souffle sur le pays. Plusieurs réformes ont été donc initiées pour faire de ces universités, un maillon de développement du pays. Interrogé sur ces réforme, Roger Gbégnonvi ne cache pas sa joie de voir l’université d’Abomey-Calavi, entrer dans la moule des réformes.

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« Mais ça fait des décennies que l’université n’a pas été réformée, se désole-t-il. Aucun chef d’État, aucun ministre de l’Enseignement supérieur n’a osé toucher à cette … J’ai étudié quand-même à l’université nationale du Bénin avant qu’elle ne devienne l’université d’Abomey-Calavi. C’est la première fois que le Bénin prend l’initiative de réformer son université, mais il était temps. Alors, si cette instance n’est pas constamment réformée, alors que la vie est en constant changement, alors il y a quelque chose qui cloche.« , a fait savoir l’universitaire.

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Pour l’ancien ministre de Boni Yayi, cette université n’était pas dans le gouffre mais elle n’y était pas trop loin. J’ai été à la fois triste, tout en me réjouissant, explique-t-il, que, pour la première fois, une autorité académique, du rang de madame la ministre de l’Enseignement supérieur, ait dit que parmi les maux dont souffre l’université d’Abomey-Calavi, il y a le harcèlement sexuel.

« J’avais honte pour mon pays, j’avais honte pour le professeur d’université que je suis, mais il était temps que madame la ministre ait très bien de creuser verbalement le grand mal qui ronge l’université. Il n’y a pas que ce mal, il y a plusieurs autres maux, mais je vous ai cité celui-là parce que pour la première fois ce mal a été reconnu.« , a laissé entendre Roger Gbégnonvi.

L’université d’Abomey- Calavi ne vaut pas le lycée Descartes à Paris

Dans son exposé, l’ancien ministre de l’Alphabétisation a affirmé que l’université d’Abomey-Calavi n’était plus véritablement une université de référence.

« …Je suis parti délibérément de l’université aux grand dam de mes collègues parce que je croyais travailler dans une université alors que je travaillais dans un lycée de banlieue, c’est-à-dire un lycée qui ne vaut pas un lycée de ville. Je vous jure tous les dieux que vous voulez, l’université d’Abomey-Calavi ne vaut pas le lycée Descartes à Paris, ne vaut pas aucun autre à Paris« , se désole l’universitaire.

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Ainsi, l’universitaire affirme avoir fui cette université où il a étudié et où il a enseigné, parce qu’elle ne ressemblait plus à une université. Pour lui, il est préférable d’aller enseigner dans un lycée ou une université qui avait non pas toutes les qualités mais tous les défauts d’un lycée de banlieue et qui se prenait pour une université.

« J’aime bien que les mots disent bien ce qu’ils veulent dire et je ne veux pas passer mon temps à tromper les gens.« , martèle-t-il, comme pour insister sur la nécessité d’arriver à une réforme profonde de ce centre universitaire.

Dans ses propos, le professeur Roger Gbégnonvi semble affirmer que l’université d’Abomey-Calavi est tombée aussi bas à cause du clientélisme. A l’en croire, le clientélisme était la règle dans cette université ; or, précise-t-il, la science n’est pas du clientélisme, c’est de la concurrence, « c’est à qui fera la meilleure découverte, c’est à qui écrira le meilleur livre, c’est à qui écrira le meilleur article dans un domaine pointu », affirme-t-il.

Des propos de Gbégnonvi qui contrastent bien avec les distinctions obtenues par l’UAC

La description faite par l’ancien ministre de l’alphabétisation de l’université d’Abomey-Calavi contraste bien avec le branding que ce centre universitaire affiche à l’international. C’est un secret de polichinelle que sous le recteur Brice Sinsin, l’université d’Abomey-calavi enchaînait des distinctions et des prix pour la qualité du savoir qui y est dispensé.

Rappelons pour faire court qu’au cours de la Convention de Genève du 21 septembre 2014, une centaine d’entreprises et d’institutions à travers le monde ont été récompensées. L’Afrique a été représentée par le Bénin, le Ghana, le Nigeria, le Niger, l’Ethiopie, l’Afrique du Sud, le Mozambique, le Swaziland, le Gabon, et la Côte d’Ivoire.

L’Université d’Abomey-Calavi a été le seul représentant du Bénin. Concernant les conditions de sélection des entreprises et institutions lauréates, les membres du Comité International de Sélection répartis dans le monde entier présentent leurs candidatures dûment documentées au Comité International de Sélection de Business Initiative Directions (BID).

Les critères pris en compte sont : l’excellence, l’innovation, la technologie, le leadership, le management et la qualité. Après avoir analysé finalement les propositions, ce comité confirme par écrit la nomination au prix à l’entreprise ou l’institution finaliste pour que celle-ci accepte la nomination et le prix. Ensuite, l’équipe de BID se charge d’organiser toute la logistique d’appui nécessaire à l’entreprise ou l’institution lauréate pour que celle-ci puisse assister à l’événement de remise du Prix International de BID dans la ville choisie. Ainsi, l’Université d’Abomey-Calavi a le Prix International Star for Quality catégorie DIAMANT. Une 8ème reconnaissance internationale pour l’UAC depuis 2012.

Ce huitième prix international après ceux décernés à l’UAC le 28 mai 2012 à New York (Prix World Quality Commitment qualité OR), le 27 octobre 2013 à Paris (World Quality Commitment qualité PLATINE), le 17 décembre 2013 à Oxford (Prix de la Meilleure université régionale et prix du Gestionnaire de l’année en Sciences et Education), le 26 avril 2014 à Venise (Prix de l’innovation « The Bizz 2014 »), le 1er juin 2014 à Bruxelles (Prix « European Award for Best Practices 2014 »), en juin 2014 à Niamey (Prix de la recherche décerné par le CORAF), le 23 juin 2014 à Rome (Prix « The New Era Award for Technology, Innovation and Quality »).

En réalité, ce dernier prix représente le summum des récompenses décernées à l’UAC par Business Initiative Direction après l’OR reçu à New York en 2012 et le PLATINE reçu à Paris en 2013. Ceci traduit surtout le progrès continu et soutenu accompli par l’Université d’Abomey-Calavi dans les domaines de la qualité et de l’innovation malgré la modicité de ses ressources.

Roger Gbégnonvi confirme-t-il les propos du professeur Thiery Alavo ?

Dans un entretien accordé à BENIN WEB TV, le professeur Thiery Alavo avait martelé que les prix attribués à l’université d’Abomey-Calavi étaient de faux prix.

« C’est des faux prix. Même vous journaliste qui êtes là, si vous voulez faire la promotion de votre entreprise de presse, le réseau existe. Il suffit de contacter les gens, ils vont vous faire le budget qu’il faut ; billet d’avion, frais d’hôtel, le coût de l’objet d’art qu’ils vont vous décerner et les frais afférents, tout ça. Vous payez et puis vous arrivez quelque part dans une ville d’Europe et puis ont fait la photo avec deux ou trois blancs et puis vous revenez dire que j’ai reçu des prix de temps. C’est des faux prix que personne ne connait qui n’existe pas.« , avait martelé le professeur Thiery Alavo qui dénonçait la gestion de Brice Sinsin.

A travers la peinture que le ministre Roger Gbégnonvi de l’université d’Abomey-Calavi, on est pas loin de conclure qu’il donne quelque part raison  au Directeur du Laboratoire d’Entomologie appliquée/Centre Edward Platzer , le Pr Thiery Alavo qui précise qu’il s’agit d’un système de faux prix qui contribue à couvrir toutes les malversations qui se font.

Pourvu que les réformes actuellement en cours changent la qualité du savoir qui est dispensé afin que l’université d’Abomey-Calavi forme désormais de véritables agents de développement et non produits bons pour la maison.

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